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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 10:41

 

 

 mademoisellemadame

 

 

Vous en avez entendu parler ou pas ( dans ce cas, je vais vous en parler) mais les Féministes ont frappé un grand coup et on fait grandement avancé le combat de la Femme dernièrement .

 

Enfin, ça date de genre 1 mois, mais une récente conversation à ce propos avec mes potes m'y a fait repenser ...

 

Pour ceux qui voient pas du tout de quoi je parle et pour illustrer mon propos, voici le lien de Le Post à ce sujet où je partage totalement l'avis de la journaliste :

 

http://www.lepost.fr/article/2011/09/27/2600017_moi-j-en-veux-encore-du-mademoiselle.html

 

 

Ces gardiennes des Droits de La Femme ont jeté un pavé dans la marre en mettant le doigt sur un problème insoutenable que chaque femme subit au quotidien : le Mademoiselle

 

Oh My God ! 

 

L'idée, c'est que les féministes en ont marre des formulaires administratifs où il faut cocher soit Madame, soit Mademoiselle.

 

Bah ouais quoi.

 

Pour elles, cette distinction est une discrimination car le concept de Mademoiselle a une connotation négative dans le sens où une demoiselle est une jeune vierge effarouchée qui ne connait encore rien de rien à la vie .

 

Soit.

 

Bon. Plusieurs choses me chiffonnent quant à ce Combat :

 

Alors déjà, je pense que les féministes devraient avoir d'autres chats à fouetter que jouer avec les mots car ce ne sont que des mots pour moi ...

Pour info, ce sont juste 2 millions de femmes qui sont victimes de violence conjugale chaque année en France ... 400 en meurent chaque année ... ça par contre, ça devrait faire grincer des dents ...

 

L'inégalité Homme-Femme est toujours trés présente, que ce soit dans la sphère professionnelle ( disparité flagrante et incompréhensible de salaires, difficultés à être mère et salariée,...) ou personnelle ( double emploi des femmes avec une non-répartition des tâches ménagères,cantonnement général dans des schémas séculaires de "la place de la femme est là" ou " c'est à la femme de " ...) .

 

Ensuite, ce qui me chagrine, c'est que pour moi, "Mademoiselle" et "Madame" ne sont que des mots. Rien que des mots.

Il ne faut pas chercher plus loin.

 

Alors effectivement me répondent alors mes copines, si ce ne sont que des mots, pourquoi il y en a deux ?

 

Je n'ai pas la réponse.

 

Beaucoup de personnes et de femmes pensent qu'effectivement, la distinction "Madame/Mademoiselle" est discriminatoire car intrusive de la vie privée.

 

Perso, je trouve pas.

 

J'ai pas l'impression en cochant le "Mademoiselle"  que ça veut dire que je suis une oie blanche ( bon, de toutes façons, y'a belle lurette que je suis plus une oie blanche !^^) .

 

Alors, ma réaction à ce combat des féministes est tout à fait personnel je le conçois mais ça tombe bien, sur ce blog, c'est moi qui parle.

 

Moi c'est le "Madame" que je veux plus.

 

Franchement, quand on m'appelle Madame, j'ai l'impression de prendre 10 ans ou d'être subitement devenue tenancière d'un bordel.

Cela dit on m'appelle rarement Madame ... Mon uniforme Jean/Converse doit y être pour quelque chose ^^

 

Moi aussi j'y tiens à mon Mademoiselle.

 

Parce que pour moi, c'est la légèreté, c'est joli comme ça sonne dans la bouche ou à mon oreille, j'aime bien.

 

J'ai eu des profs quand j'étais minote qui se faisaient appeller Mademoiselle ... Et ben je trouve ça classe.

Pour certains ça faisait vieille fille fripée qui vivait avec ses chats ... pas pour moi .

 

Moi ça ne me dérangerait pas qu'on m'appelle Mademoiselle toute ma vie.

 

Quand bien même , un jour, PAR LE PLUS GRAND DES MIRACLES , je me marie, ben je garderais le Mademoiselle . Déjà il est clair que je garderais mon nom de jeune fille donc pas de soucis pour garder le Mademoiselle ( cela dit, ceci est un débat stéril car si je veux me marier un jour , il faudrait que je change de compagnon et ça j'en ai pas envie ... et puis le mariage ma foi ... bref.).

 

Moi c'est le "Madame" que je veux plus .

 

Parce que dans la représentation sociale une "Madame" c'est une femme qui est mariée, qui a des enfants , bref qui est une "vraie" femme ... à la différence de la "Mademoiselle" qui elle n'a/n'est rien.

 

Le terme" Madame" renvoit au confort d'un statut social établi. 

 

Et se donner du "Madame" juste histoire de dire qu'on se glisse dans le moule de la Société, je trouve ça bof.

 

Est-ce la maternité ou le mariage qui fait d'une femme une femme ?

 

Je ne le pense pas.

 

Je ne suis pas mariée, je n'ai pas d'enfants, je suis pourtant une femme. Oui.

 

Pourquoi réduire la féminité à ça?

 

Les femmes qui font le choix de ne pas avoir d'enfants sont-elles à déconsidérer quant à leur genre ?

 

Les femmes qui ne sont pas mariées sont-elles des frivoles qui ne souhaitent pas s'engager dans la vie ?

 

Alors vraiment, moi c'est le "Madame" que je veux plus.

 

S'il faut choisir .

 

Parce que j'en reviens toujours à la même chose : ce ne sont que des mots.

 

Si tu te sens mal à l'aise à l'idée de cocher la case "Mademoiselle" ben tu coches la case "Madame" et pis c'est tout.

 

Pensez chères féministes à toutes ces femmes qui n'ont plus le loisir d'hésiter entre ces deux cases ... Oui, je parle de celles qui sont mortes sous les coups de leurs compagnons. Un vrai combat selon moi.

 

 

( même les hommes nous envient le "Mademoiselle", alors c'est dire ! ^^) 

 

PS: on dirait pas comme ça, mais je suis quand même assez féministe. Sauf que y'a des limites. Genre, celle-la quoi.

 

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 13:11

 

 

Comme celui d'un concert amateur un doux vendredi soir par un groupe local dans un bar à 5 minutes à pieds de la maison ... Se laisser emporter par le yukulélé, la contre-basse, l'acordéon et les voix complémentaires de ces trois filles à l'univers pop acidulé en sirotant une bière fraiche juste ce qu'il faut ...

 

Comme celui d'aller ensuite se mettre au lit et regarder un classique du cinéma français et rigoler devant les répliques intemporelles des Tontons Flingueurs et puis s'endormir serrés l'un contre l'autre ...

 

Comme celui de se faire réveiller par le soleil et  voir qu'il est l'heure de regarder le match, de supporter la France, devant des viennoiseries et un thé fumant ...

 

Comme celui de faire l'amour avant de se décider de commencer sa journée et se dépêcher de prendre une douche à deux ...

 

Comme celui d'aller déjeuner en terrasse le midi, s'accorder le petit plaisir d'une grande table tout de même abordable finalement et laisser le soleil nous caresser les visages, sentir toutes les saveurs de cette cuisine du soleil nous transporter loin, jusqu'à nous faire voyager rien que d'un coup de papille ...

 

Comme celui de retrouver des amis autour d'une animation de la ville, ma ville, celle aux trois fleuves : le Rhône, la Saône et ... le Beaujolais ! Et déguster des crus de chez nous en tapant la causette avec les vignerons-récoltants, au son d'une fanfare entrainante ...

 

Comme celui de finir la soirée chez des amis, regarder les enfants gazouiller, se rappeller que nous aussi on aimait bien regarder les Aristochats avec Marie, Berlioz et Toulouse sans oublier O'Maley le chat de gouttière et puis une fois les enfants couchés, se retrouver entre adultes et tenter de refaire le monde, du moins le notre, faire le point sur nos vies respectives, se remémorer des souvenirs communs et ensuite rentrer se coucher chez nous tranquillement ...

 

 

Comme celui d'aller faire le marché un dimanche matin, en espérant arriver avant la fermeture parce qu'on a encore trainé au lit à faire des folies de nos corps et qu'on est bien là comme ça. Une fois le marché terminé et nos sacs plein de provisions et l'envie de cuisiner plein de bonnes choses le midi, s'attabler au bar du coin devant un ptit blanc, taper dans le fromage de chèvre fraîchement acheté qui ne passera pas la porte de la maison et rentrer se mettre aux fourneaux  parce qu'on a la dalle ...

 

 

Comme celui de vouloir regarder un film en mode digestion, manquer de s'endormir devant et finalement s'occuper autrement dans ce lit défait qui ne sera pas refait ...

 

 

Comme celui de se gaver de crêpes maison faites par l'Homme parce que je lui ai dit que j'avais envie de crêpes ... Faire dorer des pommes à la poële et les fourrer dans nos crêpes ( avec ajout de Nutella pour ma part ^^) et se dire qu'on a vraiment trop manger mais qu'est-ce que c'était bon ...

 

Comme celui d'aller se mettre au lit en sirotant une tisane comme des ptits vieux et s'endormir en se disant qu'on a passé un bon week-end et qu'on est bien là comme ça, tous les deux ...

 

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 12:56

 

 

 

Hier matin, en plein petit-dèj avec un ex-coloc revenu squatter à l'appart' quelques jours, celui-ci me sort effaré qu'il faut absolument qu'il me parle d'un truc.

 

Ce mec est toujours dans l'emphase mais là j'avais l'impression que pour une fois il n'en faisait pas de trop .

 

Il me dit "Eva, c'est un truc de fou. Hier soir j'vous en ai parlé vite fait à vous deux avant qu'on aille se coucher mais j'ai vu un truc trop chelou quand je suis rentré à l'appart'. J'ai pris les escaliers et arrivé sur le palier, j'ai vu que l'ascenseur était au même étage. Et il y avait quelqu'un dedans. J'ai eu peur d'ouvrir pour voir ce qu'il se passait, mais c'était trop chelou, je voyais une fille assise par terre dans l'ascenseur et qui tanguait d'en avant en arrière, elle avait pas l'air bien. Et vous êtes arrivés quelques minutes après moi, vous m'avez dit que vous aviez rien vu et ça m'a fait bader parce que j'me dis que j'ai du avoir une hallu ou voir un fantôme ."

 

Pauv' garçon.

 

Il avait vraiment l'air catastrophé. Hésitant entre le fait d'avoir aperçu un fantôme ou alors d'avoir laissé en galère une fille dans l'ascenseur.

 

Moi, quand il m'a raconté ça, j'ai pas su trop quoi lui dire...

 

Ca me faisait chier qu'il soit si catastrophé par rapport à ça mais je ne voyais pas quoi lui dire...

 

J'en ai parlé à l'Homme quand il est rentré du travail en lui disant ce que notre pote m'avait dit et que peut-être qu'il allait lui en parlé à lui aussi ...

 

Ouais, non mais parce que y'a jamais eu de fantôme dans l'ascenseur ce soir là ...

 

C'était l'Homme et moi rentrant de soirée.

 

Et disons que si j'étais agenouillée, c'était pas pour faire une prière ... :0))

 

Voilà. 

 

Bouh! :0))

 

 

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11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 18:59

 

 

 

J'vous avoue que j'adore cette chanson ... et qu'il se trouve que comme de par hasard, elle illustre superbement mon propos ... A savoir la première fois ... La toute toute première fois ...

 

Moi, ma première fois est arrivée quelque peu "tard" ... J'avais 20 ans passés.

 

Quand on sait que la moyenne d'âge du premier rapport sexuel en France est à 17 ans ( du moins, à mon époque, de nos jours je tablerais plutôt sur 14!) , j'étais comme on pourrait dire : à la bourre.

 

Au début, je m'en tapais. Après, ça m'a questionné. Ensuite, ça m'a un peu pesée.

 

Tout le monde autour de moi "l'avait fait" et pas moi.

 

Tout le monde me disait que c'était géniale d'être encore vierge car je me respectais ( ?) .

 

Tout le monde autour de moi en parlait et moi je souriais bêtement du sourire con d'une ignorante.

 

Alors, bon, ce n'est pas que je n'avais pas de mecs ... Mais aucun qui ne corresponde à mes critères rigoureux et intraitables de "Premier Amant" .

 

Non que je veuille en faire le premier et le dernier ... Mais en plus de remplir mes critères draconniens ( physiques et intellectuels) en terme de petit ami potentiel, il fallait en plus qu'il " mérite" de me prendre ma virginité ...

 

Voilà pourquoi, j'étais toujours vierge à 20 ans passés ... ^^

 

Et pis, finalement, la vie est un concept plutôt rigolo ( parfois) qui aime se jouer des coups du sort et ma "première fois" ne s'est pas du tout passé comme je l'avais imaginée mais elle était géniale.

 

J'ai beaucoup d'amies autour de moi pour qui ça ne s'est pas terriblement bien passé : douleur, stress, peur, acceptation, désillusion ...

 

Bon y'en a aussi pour qui c'était cool mais honnêtement pour la grande majorité ( = celles qui n'ont pas épousé leur premier amant ^^) c'était pas non plus la fête ...

 

Je passe sur le cas d'une amie de collège qui "l'a fait" à 16 ans dans les chiottes publics à côté de son lycée avec un mec qui avait 15 ans de plus qu'elle et qui ne l'a jamais rappelée ...

 

Je passe sur le cas d'une copine d'adolescence qui une fois la chose faite a eu droit à un " j'ai usé une capote pour rien" ...

 

Je passe sur le cas de la pote qui a osé couché avec le fils de la voisine. Cette dernière étant allé direct voir la mère de ma copine pour lui demander si sa fille prenait un moyen de contraception. C'est à dire qu'elle ne savait même pas que sa fille avait une vie sexuelle. Elle n'en avait pas parlé à sa mère. Son mec si ...

 

Bref, vierge à 20 ans passés, je n'avais pas non plus écoulées mes folles années de jeunesse à enfiler des perles et j'avais déjà une idée de ce que "la chose" pouvait être ...

 

Me restait plus qu'à trouver "le bon" ...

 

Que je n'ai jamais trouvé. Car j'ai arrêté de chercher. Tout bonnement.

 

Un jour, comme ça, j'me suis dit que la vie était trop courte pour se taper qu'un seul mec dans la vie ou dans son lit et j'me suis dit que finalement peu importait avec qui je le ferais ( bon y'a des limites quand même) et au bout de combien de temps je le ferais en étant avec lui ( GROS débat de l'époque pour mes copines, perso moi je m'en tapais) , l'important était de le faire avec un type dont j'aurais envie, comme si c'était pas ma première fois.

 

Comme si j'avais juste envie d'un mec à un moment donné, là tout de suite maintenant. Peu importe les sentiments. Que ce soit les siens ou les miens.

 

Alors, non. Je ne cherchais pas à "brader" ma virginité. Je voulais juste ne pas me prendre la tête et saisir la balle au bond. Carpe Diem quoi.

 

C'est comme cela qu'après une soirée tranquilou chez un pote de fac que je connaissais quand même pas mal, je me suis retrouvée dans son lit.

 

La soirée pourtant n'annonçait rien de tel. Et puis la situation nous a échappée : Du pinard, une guitare, au plumard ! :0))

 

Le mec en question savait que j'étais vierge et du coup il a marqué une hésitation avant de "passer à l'acte" et je me suis surprise à être très entreprenante et demandeuse... (euh, lui aussi était surpris d'ailleurs ^^)

 

Résultat des courses : ma première nuit d'ivresse s'est passé dans la douceur, la tendresse et le plaisir car je n'ai pas eu mal ( c'était ma phobie je vous l'avoue!) et j'ai même ressenti beaucoup de plaisir ...

 

On se voit toujours, amicalement parlant, et je sais qu'il gardera toujours une place spéciale si ce n'est dans mon coeur, du moins dans ma mémoire.

 

Parfois il m'en reparle et on se remémore cette soirée en souriant. 

 

Après, j'ai connu d'autres hommes forcément. 

 

Et les "premières fois" avec un nouvel homme sont aussi pleine de mystères, de surprises et de plaisirs.

 

J'ai connu des hommes qui m'ont apportés plus de plaisir que mon premier amant ( je vis avec l'un d'eux ) mais je sais que je n'oublierais quand même jamais cette première fois.

 

Et j'trouve ça plutôt cool.

 

 

PS: Sinon, j'ai séchées mes larmes et j'ai ouvert ma gueule concernant  ça . To be continued ... 

 

 

 

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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 18:27

 

 

 

Comme une gouttre d'eau jetée à la mer, qui se perd dans l'immensité aquatique jusqu'à s'y confondre ...

 

Comme une goutte d'eau qui apporte le réconfort sur des lèvres desséchées par le soleil ardent ...

 

Comme une goutte d'eau qui viendrait se déposer délicatement sur un vase, jusqu'à le faire déborder ...

 

Comme une goutte d'eau. De trop .

 

Trop. Trop, comme ce que j'attend de la vie sûrement.

 

Trop, comme ce que je demande aux gens qui m'entourent.

 

Trop, comme ce que j'attend de l'homme que j'aime.

 

Trop, comme ce qu'il me demande lui aussi .

 

Trop de gouttes d'eau ont fait déborder le vase. Mon vase. Ce vase de la patience.

 

Celui de l'acceptation, du laisser-faire/laisser-dire, de l'amour, de la bêtise.

 

Je suis fatiguée aujourd'hui je crois, pour avoir ne serais-je qu'imaginer pouvoir faire de cette note, une note super bien structurée genre poésie, ode ou autre ,l'échec est complet.

 

Je suis fatiguée aujourd'hui je crois, pour ne plus avoir envie d'accepter des choses qui me rendent dingues.

 

Je suis fatiguée aujourd'hui je crois, pour ne plus avoir envie de vivre avec lui.

 

Lui qui s'est de nouveau mis minable ce week-end avec ses potes et m'a accueuilli aussi frais qu'un poisson d'Ordalfabétix.

 

Lui qui me demande en me carressant la joue cette aprem si " ça va" ?

 

Lui qui me demande en me caressant le bras si " je suis encore contrariée par rapport à hier soir" ?

 

Lui qui me dit en plongeant ses doux yeux bleux dans les miens que " ce n'est qu'une soirée" ...

 

Lui qui ne trouve que le noir de mes yeux noisettes en retour et comme réponse que "non, ce n'est pas qu'une soirée. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Celui-là même qui était déjà bien rempli" ...

 

La goutte d'eau. De trop.

 

Comme celle qui veut rouler sur mes joues mais que j'essaie de cacher ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 11:25

 

Mourir con ?

 

Ca veut dire quoi : "mourir con" ?

 

C'est une expression que j'ai souvent entendue et j'vous avoue qu'elle m'a toujours laissée circonspecte ...

 

Genre :

 

"J'aimerais bien testé l'amour à plusieurs un jour, histoire de ne pas mourir con ..."

 

" Ben ouais, essayer la coke au moins une fois, pour pas mourir con quoi ..."

 

" Ah ouais me prendre un trip terrible, pour me dire que je mourrais pas con ..."

 

" Ben ouais, j'l'ai fait. Veux pas mourir con tu vois ..." 

 

"T'as jamais eu envie de coucher avec une fille, juste pour voir et pas mourir con quoi ..." 

 

" COMPLETEZ PAR CE QUE VOUS VOULEZ EN FINISSANT PAR : mourir con ... " 

 

Perso, je comprend pas le concept . Mourir con ? Et alors ? 

 

Ne jamais avoir tapée de la coke, fait l'amour à trois ou plus, m'être pris une cuite au saké, volé dans un supermarché, insulté un flic, m'être scarifiée, tatouée "j'aime la bite" au-dessus de mon pubis, ou piercée le clito avant de mourir , ben ça me ferait ni chaud ni froid. Vu que je serais morte. Et quand on est mort, on ressent plus rien parait ...

 

Tout ça c'est rien qu'une histoire de regrets ...

 

Regretter de ne pas avoir fait certains trucs, parfois ( souvent) complètement à l'opposé de soi, avant de mourir, histoire de dire qu'on aurait "bien vécu" , qu'on aurait brûlée la vie par les deux bouts ... 

 

Personnellement. Je n'aime pas les regrets et je dois même vous dire que je n'en ai pas.

 

Ca ne sert à rien, si ce n'est à se pourrir la vie .

 

Alors, bien sûr, parfois, quand je me retourne sur ma vie , j'me dis que si c'était à refaire, je ne le referais peut-être pas comme ça ...

 

Mais, ce que je me dis surtout et ce dont je suis entièrement convaincue, c'est que si à ce moment LA de mon existence, j'ai pris cette décision LA, c'est qu'il y avait une raison et qu'à ce moment LA, ça me paraissait la meilleure. Donc, c'est l'essentiel.

 

Forcément avec le recul, on se met parfois à douter mais de toutes façons , ce qui est fait est fait .

 

Nul besoin d'avoir des regrets, de toutes façons : c'est mort! ( c'est con!) 

 

S'enfermer dans des regrets ce n'est pas avancer ...

 

Que ce soit que l'on regrette des choses faites dans le passé...

 

Ou des choses que l'on sait que l'on ne fera jamais ...

 

Je sais qu'il ne faut jamais dire " Fontaine, je ne boirais pas ton eau" mais je suis persuadée que je ne prendrais jamais de coke de ma vie. La drogue en général ne m'attire pas, c'est comme ça. Je n'ai même pas à me justifier.

 

Est-ce que je le regretterais une fois sur mon lit de mort : ça m'étonnerait.

 

Est-ce que je regretterais de ne pas avoir fait l'amour à plusieurs : ça m'étonnerait grandement aussi.

 

Est-ce que le fait de refuser de prendre de la drogue ou d'avoir une sexualité plus que débridée ( oui parce que c'est pas parce qu'on couche avec qu'une seule personne, que notre sexualité n'est pas débridée hein?!^^) fera que je vais mourir con

 

Mais qu'a-t-on donc à prouver ? A qui ? A quoi ? ( sur l'air de "Qui a le droit" de P. Bruel ^^) 

 

Est-ce qu'une fois que j'aurais rejoins l'autre monde, quelqu'un ( qui vous voulez, perso j'm'en tape) va me dire :

 

" Eva. Bienvenue. Regarde, désormais ici c'est chez toi. Mais avant de commencer la visite, je te propose de te retourner sur ta vie et de voir ce qu'il s'y est passé, ce qui aurait pu se passer, ce que tu as loupé. Allez, viens mon petit. "  ( ok, mais c'est où les bières ? ^^)

 

Et quand bien même ? Quand bien même j'aurais soi-disant "loupé" des trucs , qu'est-ce que ça peut faire ?

 

L'essentiel pour moi dans la vie est de la vivre pleinement et de la manière dont je l'entend.

 

Faire ce que je veux et le faire pour moi , PAS pour ne pas mourir con .

 

Parce qu'à choisir, j'préfère mourir con que mourir d'une overdose ( par exemple) ... C'est tout .

 

(Spéciale dédicace perso à un de mes colocs qui pense que si à 20 ans t'as pas tapée de la coke t'as ratée ta vie ... Peut-être, mais moins que la tienne ...)

 

Salut.

 

 

PS : D'une manière totalement fortuite, j'suis tombée sur un profil Facebook de , oui: "Eva La Brunette" .. Alors, c'est pas du tout moi, hein ... J'ai quand même plus de classe j'trouve ... :0))

Mais c'est rigolo parce que , totalement imbue de ma personne, je pensais être la seule et unique "Eva la Brunette" ...

( parce que ça a beau être un pseudo, ça veut quand même dire quelque chose ...)

 

Bon, allez, vraiment salut !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 octobre 2011 3 05 /10 /octobre /2011 11:52

 

 

 

Je sais pas pourquoi . Je sais pas ce que j'ai fait dans une vie antérieure. Je sais pas ce qu'il se passe avec ma trombinette...

 

Mais dès que quelqu'un veut savoir quelquechose : c'est pour moi.

 

Je suis toujours celle à qui l'on demande son chemin dans la rue. Et ce même à l'international ... (J'ai du expliquer son chemin à une femme à NYC ... Chouette exercice !! ^^ )

 

Celle à qui l'on demande où se trouvent les blocs WC (!) à Carrouf ou s'il existe de la Javel spéciale linge (véridique, hier aprèm, d'où l'idée de cet article).

 

Celle à qui on demande l'heure dans la rue.

 

Des mouchoirs au resto.

 

Des élastiques dans le métro ... A l'époque j'avais les cheveux longs mais c'est pas pour ça que je me trimballais avec foule d'élastiques sur moi en cas où ..

(euh d'ailleurs la fille, j'lui dit que j'ai que celui que j'ai dans les cheveux et elle me regarde comme si j'allais lui le filer ... nan mais eh oh hein !)

 

La destination du train à la gare.

 

Les toilettes à l'aéroport.

 

La monnaie pour la photocopieuse à La Poste.

 

Mes cours quand j'étais à la fac.

 

Ce que j'avais mis dans ma copie pour tel concours alors que je ne connaissais cette personne ni d'Eve ni d'Adam.

 

Si le film que je vais aller voir est bien, dans la file du ciné ( genre, comment je sais AVANT !) .

 

Aider une mémé à traverser le passage piéton.

 

Et aussi, forcément,  pour les trucs moins drôles :

 

Si y'a un dragueur-relou dans la rame de métro : c'est pour moi.

 

Si y'a un ou une dépressive qui a besoin de raconter sa vie dans le train : c'est aussi pour moi .

 

Si y'a un mec bourré qui cherche quelqu'un à qui se plaindre de la Société : c'est encore pour moi.

 

 

 

Mes proches me disent que c'est parce que j'ai une "bonne tête" .. mais j'ai jamais trop compris ce qu'ils entendaient par là ...

 

C'est quoi une "bonne tête" ... ?

 

Ma mère me dit que j'inspire la confiance et que le fait que je sois toujours ( enfin souvent ^^) souriante fait que forcément j'appelle le dialogue et j'attire les gens ...

Et que c'est pour ça que y'a souvent des gens, des inconnus, qui me disent bonjour dans la rue ...

 

Ok.

 

Notez, que ça me dérange pas d'aider mon prochain hein?!

 

Mais parfois, je me pose des questions.

 

Pourquoi dans une foule dense, c'est moi qu'on vient voir ?

 

Suis-je la réincarnation de Mère Térésa ? ( je ne pense pas ... ^^)

 

Est-ce qu'on diffuse des ondes de gentillesse que les gens sentent?

 

Pourtant, je suis loin d'être la fille la plus gentille du monde... Je pense me situer dans la moyenne ... bon, ok, peut-être un peu plus que la moyenne mais ça ce voit pas sur ma tête quand même ?

 

En plus le truc, c'est que je suis quelqu'un d'hyper timide alors du coup, quand je me retrouve à devoir parler à des inconnus ben parfois je me met à bafouiller ou alors je ne sais pas dire non par exemple quand quelqu'un est en train de me raconter sa vie... j'ai peur de le blesser ... Bon du coup, je subis quoi ! :0))

 

Enfin bref, si je pouvais attirer un recruteur hein, j'dirais pas non... "Hey Mademoiselle, ça vous dirait un poste d'assistante co " :0))

 

Mais étrangement, ça marche pas! 

 

Merde. Doit y avoir un filtre à mon aura ! ^^

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 11:31

 

 

Non, je n'ai pas décidé de devenir gardienne de vaches dans les hautes patures françaises avec pour seule compagnie un chien mou que j'appellerais Rantanplan ... 

 

Ma cowboy attitude est dûe à ma reprise du sport ...

 

Dûe à ce que j'avais dit   . Concernant mon souhait d'arrêter de fumer et donc qu'il allait falloir que j'augmente mon activité physique si je ne voulais pas devenir obèse. Et puis aussi, parce qu'à la base, j'suis plutôt quelqu'un de sportif même si ces derniers temps j'ai eu tendance à l'oublier ... ^^ 

 

 

Alors, je ne deviendrais probablement jamais obèse (quoiqu'on sait jamais ^^) et  je suis à la base plutôt mince comme fille. 

 

Sauf qu'on a toutes un poids de forme. Et que là moi dernièrement, je l'ai explosé! ( You Win !!) 

 

Je sens bien une espèce de petite bouée insidieuse ( quand je me pince la taille) et ce petit ventre toujours rond (quand je me tiens pas droite) qui pourrait me permettre de gruger à la caisse prioritaire à Carrouf ...

 

Bref, tout ça pour dire, que j'ai pris quelques ( 4 putain de ) kilos en trop par rapport à mon poids de forme et que ça me fait chier car en plus je sais qu'en arrêtant de fumer je vais aussi prendre du poids. ( si si , à chaque fois que j'ai arrêté de fumer j'ai pris du poids!) 

 

Même l'Homme m'a dit que j'avais grossi depuis qu'on se connaissait  ( je lui ai dit : "est-ce que j'ai grossi depuis qu'on se connait?" il a dit " oui".).

 

Et quand je lui ai demandé s'il me garderait quand,une fois sevrée du tabac, je deviendrais boulimique et grosse, il m'a dit que c'était pas ça qui importait, que le physique ce n'était pas ce qui comptait le plus...

 

Ouais. J'voudrais bien voir sa gueule si je devenais obèse et me laissais pousser la moustache ! ^^

 

Bref, j'ai donc décidé de reprendre le sport. Suite au cumul d'un manque de temps et surtout de ma blessure au dos, j'avais tout arrêté.

 

Et j'avais peur de reprendre... Peur d'avoir mal, je n'avais plus confiance en mon corps.

 

Mais bon, faut bien se lancer ! J'ai d'abord commencé par reprendre la natation ( j'en avais fait plus de 10 ans étant gamine) mais il me fallait quelque chose qui bougeait plus en complément.

 

Alors, je me suis inscrite à des cours de fitness. Gratos en plus, organisés par ma ville dans des gymnases municipaux...

 

Bon, c'est le dimanche matin, mais ça va ... 10h45 c'est pas non plus la mer à boire!

 

Et me voilà donc en train de faire des Cuisses-Abdos-Fessiers et de la Zumba ( ce truc latino hyper à la mode) .

 

Résultat des courses : putain, ça fait du bien de se remettre au sport ! De retrouver des supers sensations, de voir que niveau cardio finalement, ça le fait et que tu retrouves certains automatismes ...

 

Bon par contre, hier soir me couchant j'avais le fessier droit tout contracté et ce matin : OMG !

 

Je marche comme un cowboy .. Putain de courbatures! 

 

Heureusement, ce soir,  piscine pour la  récup'... va bien me falloir ça ... 

 

Parce que là ... ayayaya ! Zumba! Yé mal à tous mé mouscles !! Caramba! :0))

 

 

 

 

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30 septembre 2011 5 30 /09 /septembre /2011 12:24
Qui ça ? Moi ?
Ben, je réponds à des questions à la con. Genre celle là quoi, si tu veux tout savoir ... 
Combien de fois on nous a posé cette question ? Trop souvent.
C'est à croire que c'est : " Dis moi ce que tu fais, je te dirais qui tu es" ...
C'est tellement réducteur.
Je n'ai jamais aimé que l'on me pose cette question.
A part quand j'étais étudiante et encore.
A l'époque, je répondais : " Je suis en fac de Droit" ou " J'ai eu ma maîtrise de Droit" .
Et les gens me sortaient des trucs du genre : " Ah ouais balaise" , " Ah ouais, t'es une fille qui en a dans la tête"(?) 
Du genre, si tu fais du Droit, t'es forcément quelqu'un d'intelligent et on dit respect. ( et on te bombarde de plein de questions auxquelles tu as forcément des réponses vu que tu as fait du droit...)
J'ai jamais compris le rapport.
Effectivement, j'ai eu ma maîtrise avec mention.
J'ai cartonné aux partiels et mon mémoire m'a rapporté pas mal de points ( pour ceux que ça intéresse, il s'intilulait : " Le juge et la liberté de la presse" ... tout un programme!) et j'étais très heureuse d'obtenir mon diplôme. 
Mais je me suis jamais sentie ubër intelligente pour autant.
Et je ne voulais pas être catégorisée " diplômée de droit" , genre la fille elle envoit.
Pour moi, y'a des gens qui sont diplômé de Droit, c'est pas pour ça qu'ils ne sont pas cons.
Intelligence et connerie ne sont pas incompatibles... loin de là ... Il suffit de voir ceux qui nous gouvernent ... ( je ne m'étendrais pas sur le sujet)
Bref. La vie a fait que par la suite, j'ai exercé un métier qui n'avait rien à voir avec mon cursus universitaire.
Par défaut et renonciation finalement.
C'était un boulot que je n'aimais pas. Dans lequel je ne m'épanouissais pas. Mais je n'avais pas que mon travail dans la vie.
J'avais la danse. La natation. Mes potes. Ma famille. Une vie quoi.
Quand je disais ce que je faisais dans la vie. Là, au contraire, on pensait que j'étais une débile, sous cultivée incapable de se servir de sa tête.
Aujourd'hui que je suis sans emploi. Je n'aime toujours pas répondre à cette question.
Je n'aime pas dire : Je suis au chômage. Je suis en recherche d'emploi. Je suis poleuse. Je suis entre deux emplois. Je me laisse le temps de la réflexion.
Parce que les gens portent un regard pas toujours très cool sur les demandeurs d'emploi.
A croire que l'on est que ça: demandeurs d'emploi. ( Bonjour, je vous demande un emploi sivouplé!)
Alors que je ne pense pas être que ça .
Certes, je suis à la recherche d'un emploi. Je suis à la recherche de quoi faire dans ma vie... Oui. A 30 ans. Bon. Mieux vaut tard que jamais on va dire ! :0))
Pour les gens, être demandeurs d'emploi c'est ne rien faire dans la vie.
Alors, déjà, être en recherche d'emploi, c'est un job à plein temps.
Ensuite, non, je ne fais pas rien de ma vie. 
Je profite justement d'avoir du temps ( trop?) pour moi et je me suis remise à la couture. Je cuisine. Je tiens ce blog (bon, ça je peux pas le dire aux gens ^^ ), je me suis inscrite à des cours de fitness, j'ai repris la natation, je profite des gens que j'aime, je cours les musées et les expos.
Je ne suis pas QUE  demandeuse d'emploi. Je suis AUSSI et SURTOUT une fille nouvellement trentenaire avec qui tu peux discuter, rigoler, aller à une expo, faire une rando, débattre, t'engueuler, vivre quoi! Merde.
Ce printemps, lors de mon voyage, j'ai rencontré beaucoup de gens. Forcément.
Et à une soirée, je me souviens m'être pris d'amitié pour une fille avec qui j'ai de suite accroché ( ce qui est rare, généralement, j'ai rien à dire aux filles en soirée..) et avec qui j'ai discuté pendant bien 2h avant qu'on passe à table et que quelqu'un lui fasse une remarque par rapport à son changement de carrière.
Et du coup, je lui ai dit " ah ouais au fait je t'ai pas demandé ce que tu fais dans la vie, parce que j'aime pas qu'on me pose cette question".
Et elle m'a répondu qu'elle non plus, elle n'aimait pas qu'on lui pose cette question et qu'elle aimait toujours quand on parle avec des gens sans savoir " ce qu'ils font" et en prenant le temps d'apprécier plutôt " ce qu'ils sont"... (Bon en l'occurence, elle venait de plaquer un job de commerciale et commençait une formation pour devenir hôtesse de l'air).
Pour moi, il n'y a rien de plus réducteur que de considérer que l'on est ce que l'on fait dans la vie et notamment en terme de travail. 
Nous ne sommes pas que des salariés.
Alors peut-être que c'est parce que justement, je n'ai pas de travail ou alors qu'avant je ne faisais pas un métier que j'aime que je n'aime pas répondre à cette question, mais je ne crois pas.
Je pense surtout que pour moi, un métier ne reflète pas forcément notre personnalité.
Imaginez vous que tous les croque-morts sont gothiques ou tristes au possible. Que tous les gynécos ne rêvent que de chattes ( bon à mon avis, ça fait longtemps que ça les fait plus rêver .. ^^) , que tous les éboueurs adorent les ordures ... Non.
Ce n'est qu'un métier. Tout le monde rêve de faire un métier qu'il aime et dans lequel il s'épanouit mais il n'y a pas que ça dans la vie.
Alors que moi j'aimerais juste pouvoir répondre quand on me pose la question : " Tu fais quoi dans la vie?" :
Je vis.
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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 15:09

 

 

 

 (...) Fin de citation.

 

C'est ce que m'a sorti une de mes copines , samedi soir, lors d'une soirée chez des potes avec l'Homme et un de ses colocs.

 

Pourquoi ? Parce que j'étais en train de demander à l'Homme d'arrêter de massacrer une chanson qui passait ( et qui n'était déjà pas bien glorieuse ^^) et donc de fermer sa gueule et de nous servir à boire.

 

Ce à quoi, cette copine donc me sort : " C'est pas ton fils, c'est ton mec . Laisse-le donc se ridiculiser comme un grand".

 

Alors. Déjà, si j'ai demandé à l'Homme d'arrêter son cinéma c'est parce qu'il me saoulait à brailler comme un cochon qu'on saigne et que j'avais envie d'avoir la paix ( et la majorité des autres participants aussi ) . C'était pas pour lui dire ce qu'il avait à faire . C'était pour qu'il arrête de faire ce qu'il était en train de faire.

 

Comme je l'aurais dit à n'importe quel autre de mes potes, peu importe que ce soit mon mec ou non.

 

Ensuite, le laisser se ridiculiser ?

 

Pourquoi ? J'en ai marre qu'il se ridiculise souvent. 

 

Tout le monde trouve trop drôle de le voir quand il a un coup dans le nez. ( Il est vrai que nous avons débarqués à cette soirée déjà bien éméchés, car before à la maison et ensuite on s'est perdu car j'avais zappé l'adresse , bref, on y est quand même arrivé!).

 

Sauf que moi, de le voir se ridiculiser, je trouve ça pas drôle. Mais pas drôle du tout. 

 

Parfois moi aussi il me fait rire . Mais il me fait rire. Je me moque pas de lui.

 

J'en ai marre qu'à chaque soirée, j'entende toujours la même chose, rapport à l'Homme :

 

"Oh putain, ça y est il est lancé", "Nan, mais faut le surveiller , il va casser quelque chose", " Nan mais cries moins fort ( sic) " , " Haha, trop drôle, regarde comme il danse, il va se casser la gueule", " Eva, comment tu fais pour vivre avec lui?" " T'as du courage, Eva".

 

Réponse : C'est pas du courage, c'est de l'amour. Point barre. ( Et il n'est pas comme ça dans le privé, heureusement, j'suis pas maso non plus ^^)

 

 

Moi, honnêtement, ça me fait pas marrer de voir nos potes rigoler de lui, parce que ça devient un showman quand il est un peu pompette ( ok, déchiré!), donc, je m'octroy le droit de le calmer un peu.

 

De toutes façons, faut savoir.

 

Tout le monde arrête pas de dire : "Nan, mais depuis qu'il est avec Eva, il est posé, il est plus gérable" . " Ok, il vient à la soirée mais il vient avec Eva pour qu'elle le surveille quoi"...

 

Et après, on me reproche de le prendre pour mon fils ... Ce que je ne fais pas du tout au demeurant.

 

Pour mieux comprendre le truc, je vais vous avouer que mon Homme, est ce qu'on peut appeller un gai luron .

 

Il est toujours (trop?) partant pour un apéro, pour guincher comme il dit, c'est à dire pour faire la fête, crier, rigoler, danser et finir par s'épuiser tout seul après nous avoir tous épuisés auparavant.

 

Quand c'était mon pote, ça me faisait rigoler...

 

Mais y'a une différence entre avoir un pote qui agit comme ça ... et sortir avec ce genre de personnage.

 

Vous notez aussi bien que moi la nuance hein?!

 

Parce que c'est pas mes potes qui doivent rentrer le coucher hein?!

 

Pour eux, le spectacle se termine quand on passe le pas de la porte.

 

Pour moi, c'est Show Must Go On jusqu'à ce qu'on rentre à la maison.

 

Et parfois, c'est pas très glorieux.

 

Donc, j'estime avoir le droit de dire à mon mec quand il doit poser des limites, en termes d'alcool ou en termes de volume sonore ( il avait un groupe de Métal, j'vous avais dit?!), parce que c'est moi ensuite qui doit le gérer toute seule.

 

Et puis, surtout, que cette copine me sorte cette phrase " c'est pas ton fils, c'est ton mec". Surtout venant d'elle.

 

Elle qui a passé la soirée à plus ou moins l'allumer mais en disant que non ( forcément, c'est une allumeuse, elle s'en rend même plus compte. Je l'aime beaucoup et j'me branle qu'elle allume les mecs : mais pas le mien quoi.) et qui sait très bien que quand il est un peu pété, il est un tant soi peu tactile avec tout le monde... et ben ça me fait chier.

 

Alors, qu'elle se trouve un mec , un vrai, pas un qui est à 400 bornes de chez elle. Et qu'elle garde ses remarques pour elle...

 

Alors non, je prend pas mon Homme pour mon fils. 

 

Je veux juste qu'on arrête de se foutre de sa gueule.

 

C'est tout .

 

 

 

 

 

 

 

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